Depuis l’éclatement de la crise de la tulipe en 1637, la fréquence de la survenue des crises financières ne cesse d’augmenter. Les causes des crises financières diffèrent, mais les conséquences sont presque les mêmes et leurs sévérités dépendent du degré de l’intervention de l’Etat (i.e. les régulateurs, les gouvernements… etc.). On peut bien comprendre qu’éviter les crises est une « mission impossible » et la nécessité de la veille des régulateurs sur les marchés financiers pour mettre de l’ordre et veiller au respect des bonnes pratiques auprès des intervenants est sine qua non.
Après la crise de COVID-19, le retour de l’activité économique après un arrêt total et les politiques monétaires ultra accommodantes, durant la dernière décennie, ayant favorisé des politiques budgétaires laxistes pour sortir de la crise ont engendré une hausse fulgurante de l’inflation depuis la fin de 2021 et qui s’est accentuée après la guerre en Ukraine en février 2022. Les banques centrales se sont mises en mode « hawkish » (i.e. politiques monétaires restrictives) pour riposter contre la hausse de l’inflation. Les effets de ces hausses des taux commençaient à se manifester sur plusieurs systèmes financiers mettant en péril leurs stabilités.
Billet signé Mehdi MESSAHO
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